UN rights office concerned by conviction of 25 Sahrawi civilians by military court – Le HCDH préoccupé par la condamnation de 25 civils sahraouis par un tribunal militaire marocain

Rupert Colville, spokesperson for the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR). UN Photo/Jean-Marc Ferré

19 February 2013 – The United Nations human rights office today expressed concern over the conviction of 25 Sahrawi civilians by a military court after they clashed with security forces in a protest camp near Laayoune, Western Sahara.

On 8 November 2010, Moroccan security forces moved to dismantle the Gdim Izik protest camp, which was set up by Sahrawis to protest their living conditions. The clashes resulted in the death of 11 members of the Moroccan security forces and two Sahrawis.

This weekend, the 25 civilians were given sentences that range from two years to life imprisonment by the Permanent Military Tribunal of the Royal Armed Forces in Rabat, the Moroccan capital.

“As noted by the Human Rights Committee, the use of military or special courts to try civilians raises serious problems as far as the equitable, impartial and independent administration of justice is concerned,” said  the spokesperson for the Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR ), Rupert Colville.

Mr. Colville told reporters in Geneva that the agency was also concerned by reports that most of the accused said they were tortured or ill-treated during their pre-trial detention, but no investigations have been made following these allegations.

“This was a very serious event, involving substantial loss of life, and it is important that justice is done, but it is also important that the judicial processes scrupulously abide by international fair trial standards,” he stated.

The UN has been involved in mediation efforts to find a settlement in Western Sahara since 1976, when fighting broke out between Morocco and the movement known as Frente Polisario, after the Spanish colonial administration of the territory ended.

A UN peacekeeping force, known as the UN Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO ), has also been in place since 1991.

Rupert Colville, porte-parole du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH). Photo ONU/Jean-Marc Ferré

19 février 2013 – Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH ) a exprimé mardi sa préoccupation devant la condamnation de 25 Sahraouis par un tribunal militaire marocain, plus de deux ans après les affrontements qui avaient opposés ces civils aux forces de sécurité à proximité de Laayoune, au Sahara occidental.

Le 8 novembre 2010, les forces marocaines étaient intervenues pour démanteler un campement construit par des manifestants sahraouis pour protester contre leurs conditions de vie. Les affrontements qui ont suivi ont coûté la vie à 11 membres des forces de sécurités et à deux Sahraouis.

Ce weekend, les 25 civils ont été condamnés à des peines d’emprisonnement allant de deux ans à la perpétuité par le Tribunal militaire permanent des Forces armées royales à Rabat, la capitale du Maroc.

« Comme l’a indiqué le Comité des droits de l’homme, le recours à des tribunaux militaires ou spéciaux pour juger des civils posent de graves problèmes quant à l’exercice d’une justice équitable, impartiale et indépendante », a déclaré le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d’une conférence de presse donnée aujourd’hui à Genève.

Selon le porte-parole, le HCDH est également préoccupé par les allégations selon lesquelles la plupart des accusés auraient été victimes d’actes de torture et de mauvais traitements au cours de leur détention provisoire. Aucune enquête n’a cependant été ouverte pour faire la lumière sur ces accusations.

L’ONU est impliquée dans les efforts de médiation visant à trouver une solution au conflit sur le Sahara occidental qui dure depuis 1976, lorsque des combats ont éclaté entre le Maroc et le Front Polisario, qui exige un État sahraoui indépendant.

La force de Casques bleus, la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO ) a été déployée en 1991.